Notre liste Architectes d’Utilité Publique vient de déposer sa candidature auprès du CROA PACA pour les élections ordinales de février prochain. Nous nous présentons à vous en tant que membres des syndicats de notre région.
Mais que signifie appartenir à un syndicat d’architectes ? Pour nous, il s’agit d’unir nos énergies pour protéger et défendre notre profession. C’est cette cohésion dans l’action qui nous a permis de remporter de belles victoires, et que nous souhaitons aujourd’hui propulser au sein du Conseil de l’Ordre. Notre démarche est inclusive. Car, syndiqués ou non, DPLG, HMONP, hommes, femmes, nous sommes tous architectes, à 100%.
Nos origines, nos formations, nos modes d’exercices, offrent un éventail très large de ce que la profession peut offrir comme regard sur l’architecture. Cette diversité n’est donc pas au service d’un syndicat, ni d’un club, ni d’un intérêt partisan, mais d’un véritable engagement nourri, pour chacun de nous, du désir d’œuvrer pour tous.
Notre profession a plus que jamais besoin de regards multiples, visant des perspectives pour notre avenir, dans une action collective.
Marseille
Bouches-du-Rhône
Etre élue au Conseil Régional de l’Ordre des Architectes, c’est échapper à l’emprise du quotidien et regarder autour de moi mes compagnons de fortune et d’infortune, leur apporter, dans la mesure de mes moyens, un appui et l’expérience que m’ont donné des années de pratique. Cette expérience, acquise au sein de l’agence que j’ai créée avec Romain Bajolle à Marseille, il y a 25 ans, repose principalement sur la réalisation d’équipements publics, avec quelques incursions dans le domaine de l’habitat privé.
Nous autres, architectes, bien que ménageant toujours notre ego, exerçons un métier visant essentiellement au bien-être d’autrui. Et pourtant, nous le pratiquons de façon tellement individualiste ! Peut-être cette affaire d’ego… Mais n’est-ce pas inévitable après tout ?
L’architecture est un art, le premier art. A ce titre, elle génère de fortes individualités, connues du grand public. Mais qu’en est-il de la cohorte laborieuse qui œuvre au quotidien pour bâtir le simple toit qui abrite, l’école qui éduque, l’hôpital qui soigne ? Tous contribuent à l’enrichissement culturel.
Pour autant, la plupart des maîtres d’ouvrages, publics et privés, n’a pas idée de ce que nous sommes, de la manière dont nous donnons vie à leurs désirs. Ils nous connaissent peu.
Il y a encore quelques mois, j’aurais douté de ma légitimité à représenter quiconque autre que moi-même. Mais aujourd’hui, dans un monde où la culture va devoir reprendre ses droits, il me parait nécessaire d’être au cœur de l’organe représentatif de ma profession pour relever le défi de l’après-crise.
Etre conseillère de l’Ordre des Architectes, c’est contribuer à faire mieux comprendre notre métier, ses enjeux, ses nécessités. C’est donner à voir mon alter ego.
Marseille
Bouches-du-Rhône
Née à Marseille en 1967, diplômée en 1992 de l’Ecole nationale d’architecture de Marseille Luminy, j’ai commencé à écumer les agences marseillaises dès la fin de ma 2ème année. J’ai ainsi exercé pendant 13 ans en free-lance dans quelques cabinets de la ville : Harald Sylvander, Archimed, Roland Carta, Jean Luc Rolland, Jean Michel Battesti, Atelier 9, Atelier Sud. En 1999, je me lance dans la « vraie vie » en m’associant successivement avec Jean Marc Féraud, Richard Caribone, puis avec Alexis Hupin (architecte HMONP) qui faisait partie de mes étudiants à l’école où je fus une vacataire heureuse de 2007 à 2014 (notamment en atelier de 2ème année). Nous avons créé ensemble la SARL Atelier d’Architecture Brébion et Hupin.
Notre atelier travaille surtout sur des marchés privés (villas, bureaux, restaurants, industrie, recherche et médical …), de toute échelle même les plus petites, et avec le même enthousiasme et le même professionnalisme.
A cela s’ajoute mon activité au sein du CAUE depuis plus de 5 ans, pour les communes d’Alleins, d’Aurons et de la Barben. Le CAUE est une association « d’intérêt public ». C’est d’ailleurs par le biais de cette activité parallèle, que j’ai eu l’envie féroce de m’engager dans cette aventure. Les conseils noirs sur blancs, envoyés aux services d’urbanisme mais aussi aux pétitionnaires sont pour la plupart ponctués d’un : pourquoi ne pas faire appel à un architecte pour votre permis de construire ? Un architecte, j’ai pas les moyens… Lutter contre cette croyance est vite devenu un cheval de bataille, souvent remportée, du moins sur ces petits territoires. D’ailleurs, mes motivations pour devenir architecte conseil du CAUE étaient celles-ci :
« Architectes d’utilité publique » a donc résonné en moi, comme un appel d’air, et… je me suis engouffrée. Voilà l’une des raisons qui m’ont poussée à poser ma candidature. Car bien que l’exercice de notre profession présente de multiples facettes, il me semble que cette question de notre « utilité » est cruciale pour avancer, militer, et informer.
Sans les maîtres d’ouvrage, nous n’existons pas, sans nous, pas d’ouvrage ? Pas d’oeuvre ?
Être une architecte d’intérêt public est une posture et revendiquer d’être d’intérêt public, m’apparait comme… d’utilité première pour notre profession, aujourd’hui. Une aventure dans laquelle j’ai envie de me lancer avec mes colistiers conseillers en place au sein du Conseil Régional.
Marseille
Bouches-du-Rhône
Architecte depuis plus de 20 ans, mère de trois enfants qui n’ont jamais été un frein mais une force, je suis heureuse de faire ce métier au quotidien même s’il se révèle au fil des années plus laborieux, exigeant et terriblement chronophage.
Le plaisir est chaque jour présent lorsque, tôt le matin, je glisse ma clef dans la serrure de l’agence, le premier café, la liste des tâches… Puis la journée démarre avec son lot d’événements planifiés, d’imprévus et de problèmes à résoudre.
Bien que de natures différentes, les difficultés m’apparaissent souvent s’inscrire sur un fond de rapport de force avec nos donneurs d’ordre (maîtres d’ouvrage, clients…), nos partenaires (cotraitants, sous-traitants) et les réalisateurs de nos projets (entreprises…). Dans ce jeu de tout-puissants, je suis souvent animée, il est vrai, par un sentiment d’injustice, voire d’impuissance. Pour ne pas y céder, il me semble important au quotidien de ne pas avancer à contrecourant, même si cela ne va pas, parfois, sans certaines erreurs !
Décrocher une commande n’est pas chose facile ; aussi lorsque l’on y parvient, il s’agit de mettre tous les moyens en œuvre pour livrer un projet abouti et en assurer une réalisation maîtrisée. Je pense que chaque pas y contribue et que chaque détail compte. Pour ce faire et en m’appuyant sur la force que donne une vision collective de la réalisation d’un ouvrage, j’affronte les obstacles en privilégiant toujours un dialogue constructif avec mes interlocuteurs à chaque stade de son avancement. Je ne boude pas mon plaisir lorsqu’un maître d’ouvrage se montre réceptif à mes propositions et que s’installe un dialogue qui va réellement permettre d’avancer ensemble.
Pourquoi m’engager à l’Ordre et pourquoi dans cette liste ?
Il y a plus d’une dizaine d’années déjà lors de mon passage au bureau du SA 13, je m’étais attachée à travers quelques petites actions, à cette problématique : comment insuffler une sensibilité architecturale au grand public et plus particulièrement aux enfants, qui sont de futurs citoyens, usagers mais aussi décideurs ?
Depuis sont venues s’ajouter d’autres nombreuses problématiques qui continuent de me préoccuper. L’expérience acquise m’a ouvert des horizons. Je pense qu’il y tant à faire et à défaire pour mieux refaire. Les choses ne sont pas figées, elles se transforment au gré de nos actions et c’est là que mon adhésion prend sens. Chacun dans notre agence, nous restons des « colibris » et je continue de croire qu’un travail collectif peut nous porter plus loin et dans notre intérêt à tous, hommes et femmes architectes, nous qui exerçons un seul et même métier, si complexe, si difficile et si vaste, et qui reste pour ma part tellement gratifiant.
L’Ordre doit représenter selon moi l’institution qui veille sur nos valeurs communes, le lieu où les actions et décisions animées par une volonté collective nous permettront d’agir pour un meilleur cadre de notre exercice.
Mon engagement dans cette démarche en cohésion avec d’autres confrères traduit mon souhait à œuvrer pour ce métier que j’espère exercer encore longtemps.
Marseille
Bouches-du-Rhône
Chers consœurs et confrères,
Je suis heureuse de me présenter à vous dans le cadre de la liste URSAPACA, à l’occasion de notre candidature aux Elections Ordinales.
Je suis Architecte dplg (diplômée en 2006), associée et co-gérante de la société MOA architecture avec mes associés Julien Monfort et Christophe Piqué . Je travaille depuis 16 ans en agence, où j’ai gravi les étapes successives dans l’apprentissage de ce métier, jusqu’à gérer et manager aujourd’hui ma propre structure. Je côtoie régulièrement mes confrères, au SA13, au CROA ou ailleurs, et j’aime débattre avec eux sur les enjeux de notre profession. Je suis convaincue que l’intelligence est collective et qu’on n’arrive à rien seul.
Dans cette actualité mouvementée, les occasions de se retrouver entre confrères, notamment avec les plus anciens, se font rare. Et pourtant, nos quelques moments partagés font apparaître que rarement le métier aura fait face à autant de bouleversements concomitants.
La crise sanitaire et le confinement bien sûr, mais aussi le changement de paradigme que l’urgence environnementale impose aujourd’hui, entre autres basculements politiques régionaux, et renversements d’équilibres géopolitiques universels.
Nos confrères, semble-t-il, subissent les changements, et les nouvelles réglementations qui les accompagnent sans avoir la sensation d’avoir été consultés, d’avoir pu exprimer leurs points de vue, ou simplement débattre. Dans la tempête, chacun semble se recroqueviller sur son agence, sur sa survie… C’est bien normal.
Et pourtant, rarement le besoin de se retrouver aura été aussi pressant. Les grands consensus du moment, tout isolation, tout bois, tout collectif, entre mille autres, révèlent aujourd’hui leurs failles. L’Architecte, qui représente une précieuse capacitée de synthèse entre les aspirations de tous les acteurs de l’aménagement du territoire : maîtres d’ouvrages, entreprises, industriels, financiers, intérêt général etc., ont toute légitimité à s’organiser et à peser collectivement. Pour sauver le monde du tiraillement que lui infligent les intérêts sectaires et à court terme qui sont en train de le détruire. Pour décloisonner les prisons idéologiques des réseaux sociaux. Pour revendiquer la place qui doit être la leur.
Cette candidature est à contre-courant de l’air du temps. De la pression que subit aujourd’hui notre agence dans une tempête économique qui ne fait que commencer. Ou du développement de ma jeune famille.
Mais justement, c’est maintenant qu’il faut redresser la tête, se reconnaître, et nous rapprocher.
Dans l’espoir d’avoir retenue votre attention
Marignane
Bouches-du-Rhône
J’ai l’honneur et le plaisir d’être candidat aux élections régionales de l’ordre sur la liste du syndicat des Architectes SA13.
Mon expérience professionnelle de 37 années acquise et construite au gré de mes différentes missions en qualité d’architecte d.p.l.g depuis 1984, de maître de conférence en droit des écoles d’architecture depuis 1996, d’élu adjoint au maire d’une commune durant deux mandats, d’ancien membre du Conseil d’administration de l’ENSA-Marseille (3 mandats) pourront servir « la chose publique ».
J’ai le désir de m’impliquer davantage dans des actions visant à toujours mieux faire connaître notre profession et à assurer la pérennité de son utilité publique.
Mon parcours professionnel et ma formation atypique d’architecte-juriste serviront à la satisfaction de cette mission de représentation d’intérêt public au service de la profession.
Cela implique nécessairement une grande capacité d’analyse et d’expertise des situations concrètes.
J’ai pu me rendre compte à quel point, il existe souvent un décalage entre les objectifs visés par les documents de planification, d’aménagement et de gestion du territoire au regard des difficultés de leur mise en œuvre dans la réalité opérationnelle par le manque de pragmatisme de ceux qui rédigent les textes.
Cela implique également une grande ouverture d’esprit. Certains croient devoir systématiquement s’inscrire en faux par rapport à tout projet ou action émanant d’autrui, histoire d’affirmer une prétendue identité singulière. Il faut éviter la dualité car la dualité c’est exacerber la culture de l’EGO et donc s’installer dans la division. Or, le but à rechercher, dans toute action collective et projet collectif à fortiori d’intérêt général, c’est la synthèse et la fusion des points de vues. Notre rôle devant consister à donner de la cohérence au tout en guise de colonne vertébrale.
J’ai tracé mon chemin professionnel, non pas basé sur les oppositions mais sur la complémentarité.
Mon rôle d’élu, sans étiquette, en charge successivement de l’urbanisme, des travaux, de l’économie, du commerce, de l’écologie et du développement durable m’a permis de jouer un rôle pédagogique auprès des maîtres d’ouvrage en amont des opérations, une mission de conseil et d’aide auprès des différents services administratifs ou associatifs. Je prône et défends avec force, la recherche d’un haut niveau d’exigence quant à la qualité architecturale et urbanistique. « On a que l’urbanité qu’on mérite ».
En ma qualité de Maître de conférence en droit des écoles d’architecture, je voue à la pédagogie une véritable passion en mettant au profit des étudiants mes compétences de juriste spécialisé dans les domaines du droit immobilier public et privé et mon expérience d’architecte praticien depuis 1984. C’est aussi le défi que je relève en permanence de rendre digeste une matière difficile, et même de la rendre passionnante au résultat des questionnaires d’évaluation annuelle de mes enseignements.
Devenir Architecte conseiller de l’Ordre serait pour moi, un honneur dans ma vie professionnelle attaché à défendre une éthique, les valeurs d’une architecture, d’un urbanisme qualitatif, responsable et la valorisation du statut de l’architecte.
La Ciotat
Bouches-du-Rhône
Chers confrères, camarades d’un itinéraire urbain d’intérêt Public, devenus les adeptes d’un Archiwashing car le green demeure la couleur de l’espoir…, je me présente à vous à l’occasion de notre candidature aux Élections Ordinales.
Rejoindre une équipe motivée, une expérience pour une analyse d’approche et d’usage de notre métier en intelligence collective.
Gérant de la société AI DESIGN Architecture, l’agence est composée de sept effectifs, 6 architectes pluridisciplinaires et une secrétaire, avec une activité plus axée sur la commande privée.
Après un parcours atypique d’enseignement, formation et d’expérience sur 25 ans d’activité dans le bâtiment, j’ai exploré les différentes étapes de l’acte de bâtir, de l’ingénierie à l’architecture, de l’Urbanisme au Paysage, du Design à l’Environnement, me confrontant a un métier qui est en perpétuel mutation, sollicitant en permanence les Architectes que nous sommes à une remise en question des acquis tantôt sur le plan conceptuel que dans sa pratique tout le long de son exercice.
Depuis fort longtemps, je m’intéresse aux échanges, aux questionnements et aux inquiétudes de notre profession, j’ai exécuté 3 mandats au syndicat des Architecte SA13 en tant que conseiller et Vice-Président, cette expérience m’a permis de maintenir un lien permanant avec mes confrères, d’échanger avec eux tout en se rapprochant de la profession qui tend à s’éloigner.
Ces derniers cinq ans, une crise sans précédent s’est abattu sur la profession du bâtiment, une Métropole compliquée à mettre en place, la mutation du PLU au PLUI, les élections municipales et pour terminer une crise sanitaire qui meurtri l’économie socio culturel du pays.
Aujourd’hui plus que jamais l’Ordre se doit d’être le liant, l’Architecte doit se rassembler, veiller sur la revalorisation de notre profession incarnant les valeurs qui la représente.
A cette occasion, mon engagement se traduit par le souhait d’oeuvrer pour une profession unie, travailler en collectif permettra d’être plus fort face aux difficultés que nous rencontrons.
Une Étique et un trait d’union pour une profession plus forte de rassemblement.
Marseille
Bouches-du-Rhône
Pas seul
Diplômé en 1988 par l’école d’architecture Saint Luc à Gand, je me propulse à Marseille cette même année. Errant pendant 12 ans d’agence en agence, je crée plusieurs embryons de structure pour finir par construire celle qui devient en 2010 la société Atelier Verbauwen et associés.
L’atelier réalise des opérations en marchés publics et d’autres, beaucoup d’autres pour des particuliers, cette micro échelle.
Mes années d’errance m’ont fait prendre conscience que je ne voulais pas travailler seul. Seul face aux questions, aux multiples options, aux problématiques dont chacun peut aisément témoigner. Seul dans un espace à s’y perdre.
A cette décision s’ajoute une autre : mon engagement au syndicat de mon département (13) en 2001. Convaincu que la présence des confrères n’est pas toujours chose facile, je fais le pari du collectif.
Nous sommes sans doute le produit ou un symptôme assez représentatif d’une société prônant le « un ». Ce un qui devient souvent l’unique au point de disparaître dans la foule des uns. Est-il encore question de communauté ? Sommes-nous, architectes, une communauté ? Des choses en commun, certainement. Mais quoi au juste ?
L’intitulé de cette liste « Architectes d’utilité public » est sans doute un dénominateur commun important. C’est plutôt sur ce commun que je souhaite joindre ma candidature. Conscient que même au sein de notre liste des divergences sont présentes, que le propre de notre discipline est que chacun a forcément une autre option possible, cette diversité ne me rebute pas, elle me paraît enrichissante.
L’expérience de conseiller syndical et plus tard comme président du SA13 m’a fait comprendre que c’est de cette diversité qu’on réalise des actions qui finissent par être des actions communes. Lorsque nous construisons des points de vue partagés, nous arrivons avec des alliés à convaincre et finissons par nous positionner avec force et détermination. Avec détermination nous arrivons à faire reculer des logiques financières mortifères. Pourvue que nous fassions prendre conscience aux citoyens que cela les concerne au premier chef.
Etre un architecte d’intérêt public est pour moi le point capital à défendre : c’est lorsque l’architecture est un bien commun que l’architecte peut en toute logique revendiquer sa place dans cette société quelque peu abreuvée au gratuit, à tout et tout de suite, à son soit-disant libre choix, à son « car je le vaux bien ».
Défendre la notion d’intérêt public, l’illustrer et le démontrer avec panache, joie et humour me semble une tâche à laquelle je souhaite m’atteler avec mes colistiers tout comme avec les conseillers actuellement élus au sein de l’Ordre des Architectes.
Robion
Vaucluse
« Passion et conviction »
Sont les leitmotivs qui me guident depuis que je suis architecte.
Je suis architecte, génération HMO-NP. Mère de trois enfants, je suis installée dans le Vaucluse depuis 2016. Je travaille pour des marchés publics et des marchés privés, aussi bien en neuf qu’en rénovation. J’aime la diversité des projets qui constitue mon activité. Elle participe à la richesse de notre profession.
Le métier d’architecte est avant tout une aventure humaine, de rencontre et de partage.
C’est pourquoi, je suis heureuse de faire partie de la liste constituée par l’URSAPACA « ARCHITECTES D’INTERET PUBLIQUE ». Cet engagement sera l’opportunité de mettre mon énergie au sein d’une équipe unie et coordonnée pour soutenir, défendre et protéger notre profession.
Consciente de l’importance du rôle de conseiller ordinal, c’est avec force et conviction que nous travaillerons ensemble sur nos préoccupations communes et quotidiennes ; sur les problématiques que nous rencontrons tous, comme la concurrence déloyale, le greenwashing, l’accès aux données, ou encore la formation continue… autant de thèmes à enjeux et indispensables à l’exercice de nos fonctions.
Malgré le contexte actuel, nous faisons le choix de rester positifs ; Allons de l’avant !
Embrun
Hautes-Alpes
Notre profession est riche, complexe… la vie, les sociétés humaines, l’environnement, les sciences, la culture…, nourrissent et fondent un regard, une vision…surement un peu d’intelligence…
Mon engagement dans cette élection est la suite logique de mon implication syndicale et de la participation à diverses associations d’architectes qui enrichissent dans la confrontation et l’échange ma propre vision de notre métier d’architecte.
Ce métier, je l’exerce en milieu « rural », en exercice libéral, à deux…à la montagne, dans les Hautes Alpes. Les marchés publics sont notre principale activité, de l’aménagement urbain à l’équipement public de taille modeste, nos interventions s’ancrent dans ce territoire…
C’est ce regard que je souhaite partager, pour que notre profession, au-delà des contingences quotidiennes et des cases dans lesquelles on veut bien l’y orienter…ose susciter intérêt et assumer une intelligence collective dans l’espace public et la société.
Manosque
Alpes-de-Haute-Provence
Je sollicite votre vote POUR FAIRE LE JOB… pour tous les architectes
Ordre, syndicats, associations. Nous devons AGIR ENSEMBLE
J’attache beaucoup d’importance aux corps intermédiaires, car je considère qu’ils jouent un rôle essentiel dans le débat démocratique et que quand ils sont faibles, il y a 3 conséquences antinomiques :
C’est à nous de prendre les initiatives.
Ordre, syndicats et associations ont des rôles distincts et des actions convergentes. Ils doivent AGIR ensemble…
Vice-président de l’Unsfa de 2009 à 2015 et Président de 2015 à 2019, nous avons acquis une profonde expérience de notre métier et voulons apporter notre expérience pour AGIR ensemble.
Pour une profession en Ordre :
Pour une profession défendue avec vigilance et un ordre constructif dans ses propositions :
C’est l’association des corps intermédiaires encouragée par l’ordre des architectes qui conduit ces deux fonctions : Défendre et Proposer. Pour chacun de vous, consoeurs et confrères !
Brignoles
Var
En ces temps si incertains et complexes, c’est un honneur de pouvoir porter ma candidature aux élections régionales de l’ordre, via la liste du Syndicat des Architectes du Var, afin de VOUS représenter.
Il s’agit de la représentation d’un territoire, celui du centre var, au travers de mon agence ARC’H à Brignoles. Je suis associée-salariée d’une agence de 16 personnes. En effet, j’ai été diplômée en 2006 et j’ai plongé dans le grand bain du métier d’architecte chez ARC’H. Cela fait maintenant 15 ans que je fais partie de l’équipe et 5 ans que je suis une des associées auprès de Robert MICHEL, Christine QUEIREL et Pascal HOUBEN.
L’agence a 35 ans et nous continuons à écrire son histoire. Cela peut vous paraitre une « grosse » agence avec des « gros » projets, mais notre quotidien est le quotidien de la majorité de nos confrères. Nous sommes des architectes de terrain au plus près des particuliers, des petites collectivités, assurant conseil, dépôt de permis de construire, estimations financières… Je sillonne quotidiennement ce territoire du centre et haut var, de l’arrière- pays, de la ruralité, et j’en suis fière.
Mes problématiques sont les mêmes que vous tous. La difficulté de notre métier, la réalité du terrain, de la commande, les règlementations et contraintes multiples sont sources sans fin de questionnements et remises en question. Nous recherchons alors appuis et solutions auprès de nos instances de représentation.
Je suis dans une agence avec une équipe car j’ai toujours souhaité exercer ce métier « en commun ». Ensemble nous sommes une force de créativité, d’idées, de persuasion. Ensemble nous débattons, affinons et synthétisons nos positions sur les grandes mouvances actuelles (transition énergétique, nouvelles techniques constructives, règlementation varoise incendie feu forêt …).
Il y a déjà 4 ans, j’ai souhaité également élargir ces échanges avec le reste de nos confrères et c’est pour cela que j’ai rejoint le bureau du Syndicat des Architectes du Var. Le terme « ensemble » continue de prendre son sens sur des problématiques plus larges (offres anormalement basses, instruction des permis de construire, liens avec les architectes des bâtiments de France…).
Aujourd’hui, à travers ma candidature je souhaite poursuivre la représentativité de notre territoire au niveau régional, et permettre à tous d’avoir les représentants leur assurant un avenir collectif de notre métier d’architecte.
Hyères
Var
Je crois que les architectes peuvent et doivent se porter candidat à l’Ordre ; on ne peut simplement être « consommateur » des instances sans s’impliquer et sans apporter sa contribution aux problèmes auxquels notre profession est confrontée.
C’est pourquoi je souhaite présenter ma candidature en tant que conseiller de l’Ordre des Architectes. J’entends y apporter mon expérience syndicale de plus 20 années et également celle de Gestionnaire de l’Ordre (en charge des dossiers de régularisation des assurances professionnelles) ainsi que celle de Membre de la Chambre de Discipline.
En réalité, j’aime les architectes, j’aime leur compagnie et leurs nombreux défauts.
J’aime que règne un esprit de confraternité et de camaraderie, même si la concurrence doit s’exercer dans les règles de bonne conduite.
C’est pour cela que j’ai lancé la première régate des Architectes, l’Archi’s Cup et que j’entends la renouveler dès que la « bête à picots » nous aura laissé tranquilles.
C’est cela qui me pousse à me présenter : favoriser et développer les liens entre architectes, souder l’esprit de corps et élever le débat des petites querelles intestines qui ne nous font pas avancer.
Je suis membre du Syndicat des Architectes du Var (le SA83) et nous y travaillons à faire se rencontrer les Architectes lors de nos conférences, débats professionnels, expositions, visites architecturales et autres manifestations ; nous y rencontrons un certain succès et j’aimerais apporter ma foi naïve mais critique dans cette grande maison qu’est l’Ordre Régional des Architectes PACA.
La Valette-du-Var
Var
Les élections ordinales sont l’occasion pour moi et pour vous je l’espère, en cette année si singulière, de repenser notre activité et notre façon d’exercer notre métier. C’est au travers de cette ambition que je me présente pour cette élection au travers de la liste de l’URSAPACA.
Présentation personnelle
Installé dans le Var depuis 10 ans après des expériences à l’étranger et à Paris, j’ai pu, dans le cadre de mon activité professionnelle, me confronter aux contextes Varois et méditerranéen.
Reprenant l’activité d’un confrère partant à la retraite, j’ai orienté mon activité principalement vers les marchés privés. Travaillant avec les professionnels de ma région mais également pour de grandes enseignes nationales, mes projets me permettent de rencontrer les acteurs publics mais également du BTP sur l’ensemble de la région Sud. Depuis 3 ans, j’ai installé mes bureaux au sein de l’Unité d’Architecture créée il y a 40 ans sur La Valette du Var et ainsi partager mes compétences avec d’autres confrères. C’est ainsi que je conçois ma profession, dans le partage et l’échange au quotidien de mes problématiques.
Implications professionnelles
Désirant à la fois aller à la rencontre de mes confrères et m’impliquer dans le fonctionnement de ma profession, c’est naturellement que je me suis orienté vers le Syndicat des Architectes du Var.
Élu président depuis 6 ans, la défense de la profession est devenue une activité secondaire à mon agence. Ce mandat m’a permis de faire entendre la voix des Architectes auprès des pouvoirs publics dans le Var.
Président de l’office du BTP du Var depuis 3 ans, je débats des problématiques des architectes, avec le soutien de la Fédération du BTP du Var, sur les sujets qui ont attraits aux Marchés Publics auprès des décideurs publics du département.
Ainsi pendant la période du confinement, j’ai pu relayer au travers du Syndicat des Architectes du Var, les messages de l’UNSFA, du Préfet, afin de vous informer sur la situation et les moyens à mettre en œuvre afin de continuer notre activité professionnelle.
Représenter mon territoire et mes confrères
C’est ainsi que je souhaite poursuivre ce travail et cette implication à votre service au sein de l’Ordre des Architectes PACA. La défense de notre profession, la manière dont on l’exerce, les problématiques des Marchés publics, notre rémunération, la représentativité des architectes, autant de thématiques et de combats à poursuivre et à porter sur notre territoire.
Nice
Alpes-Maritimes
Je me suis associée avec Pierre-Olivier Fouqué en 2008 après une quinzaine années « de collaboration libérale dans plusieurs agences du 13 et du 06. Je n’ai jamais envisagé de travailler seule, mais encore fallait-il trouver le bon associé !
Etre Architecte, c’est affirmer mes convictions au travers de nos projets d’agence, ne pas compter les heures, être passionnée… Savoir s’adapter, se renouveler continuellement.
Passer de la page blanche à l’objet construit est complexe. L’échange des points de vue est nécessaire. L’autre voit ce qui vous a échappé, apporte de la poésie, complète.
C’est dans cet esprit d’échange que je m’investis aussi depuis plus de quatre ans au Syndicat des architectes de la Côte d’azur. Organiser des conférences, des formations, des rendez-vous auprès des élus, des décideurs ou des techniciens pour améliorer les conditions d’exercices de nos confrères au sein de nos territoires, est chronophage mais utile aux autres, et aussi pour soi.
La liste URSAPACA et les élections ordinales sont une occasion complémentaire de voir la partie plus « légale » de notre profession.
Dot Architectes est une agence, qui produit des projets de toute sorte, des villas individuelles au logement collectif en passant par des équipements, pour des opérateurs privés ou publics. Tout est source d’intérêt, de rencontres ici ou ailleurs en Guyane… aussi.
Souvent seuls face à nos problématiques d’agence, le Syndicat a été une possibilité de mise en commun de nos retours d’expériences, dont le bénéfice certain nous a rendu plus serein.
Aujourd’hui avec notre liste URSAPACA, défendre les modalités d’exercice de notre profession, porter son évolution dans le sens de la manifestation de l’architecture est un nouvel enjeu du partage.
Défendre et redonner du respect au titre d’Architecte grâce à une éthique commune de la profession. Voir au- delà de notre propre intérêt pour revaloriser le travail des architectes avec des honoraires appropriés au travail effectué. Trouver de nouvelles modalités d’exercices en rapport avec l’évolution des besoins de notre société sans tomber dans les travers du « vert » à tout prix. Produire à dessein… pour le bien des générations à venir.
Antibes
Alpes-Maritimes
Diplômée à la Faculté d’Architecture de l’Université de Rome « La Sapienza », en 1995 j’ai démarré mon activité d’architecte dans le domaine de l’hôtellerie en travaillant avec l’architecte du CLUB MEDITERRANEE chargé de la rénovation des villages de vacances italiens.
Depuis 1998 installée en France, j’ai acquis une expérience dans le domaine du bâtiment collectif, les maisons individuelles, bureaux, bâtiments industriels et centres médicaux en travaillent auprès de différents cabinets d’architecture du 06.
J’ai suivi plusieurs formations : formation HQE, BBC NEGAWATT, Thermique RT2012, Rénovation de Bâtiments anciens et historiques, Rénovation à faible impact énergétique de bâtiments existants, Conception parasismique des bâtiments.
En 2010 je me suis mise à mon compte et consacrée mon activité dans le domaine de la maison individuelle, avec une clientèle privée.
Depuis 2015, je réponds à des appels d’offre publique et notre domaine d’intervention est aussi bien dans le logement collectif, que dans les bâtiments de bureaux et équipements. Nous travaillons avec une maîtrise d’ouvrage publique et privée.
Je souhaite présenter ma candidature pour faire partie du Conseil Régional de la région PACA, car je souhaite participer à la réflexion sur la représentation de la profession auprès des décideurs publics et privés afin que notre profession soit reconnue à sa valeur ainsi que le travail des Architectes.
À la suite de la situation due à la crise sanitaire, j’ai pris conscience que la présence de l’Ordre des Architectes, comme instance nationale et régionale est très importante afin d’assurer l’intérêt public de l’architecture. Parfois notre profession n’a pas le poids qu’elle devrait naturellement avoir, l’Architecte étant un acteur principal dans l’aménagement de l’espace et dans l’acte de bâtir.
Les jurys de concours représentent un moment clef pour le développement de l’architecture en termes de qualité urbaine et architecturale, la présence de l’Ordre est fondamentale.
Une offre diversifiée des formations et une bonne répartition sur les départements sont très importantes.
La communication entre Architectes et particuliers est parfois difficile et dans cette période aussi délicate, car inédite, se complique un peu plus. Mon expérience, avec une clientèle privée acquise depuis de nombreuses années de travail, pourra être utile dans les rapports conflictuels entre nos confrères et les particuliers.
L’Ordre des Architectes a un rôle important à jouer dans la promulgation de la culture architecturale en étant présent dans le cursus d’études des écoles d’architecture, ainsi que dans tous les niveaux d’apprentissage, à partir de l’école primaire.
Le titre de notre liste « ARCHITECTES D’UTILITÉ PUBLIQUE » semble décrire mon état d’âme et ma position concernant notre profession.
Je suis membre du SACA, Syndicat des Architectes de la Côte d’Azur et je serai honorée d’apporter ma contribution à l’ORDRE REGIONAL DES ARCHITECTES PACA.